Hommages
La Guitare est venue
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La guitare est venue occuper mes deux mains,
Demoiselle de bois en quête de refrains,
Et mes gestes précis, sur elle, font grattouille,
Thérapie ou travail, j'ai les doigts en vadrouille ...
La guitare est passion, emprise dans mes bras,
Imposant ses accords, eux, pas toujours "extra"...
Moi, assise ou penchée, heureuse quand j'arrive
A bien la taquiner et que rien ne m'en prive.
La guitare m'enchante... elle me fait chanter,
Elle m'offre ses parcours dans son monde envoûté...
Musicienne modeste et pourtant assidue,
Je m'arpège de joie en notes répandues...
La guitare aujourd'hui est là tout près d'un banc
Exigeante et tendue en cordes de hauban,
Avec mes durillons vais-je y laisser des traces
Pour un air bien joué et que je me surpasse ?
La guitare est amie accolée à mon cœur,
Et au diapason, résonne comme un choeur,
De Lenon à Brassens, Cabrel, enfin moi, "Line",
Elle met du velours sur ma voix cristaline...
(Septembre 2017) pour ma fille. JP F. Sitting Bull
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JP Fauré, Poète
Et sa voie et ses mots chantent sur sa guitare,
Accroché à la lune, il est l’ami Pierrot,
Ou bien Jean de la hune en clown assez fiérot ;
Et le cœur sur sa plume , un fluide l’accapare !
Ses écrits inspirés parfois d’un pôle "Fort",
On sent toute sa joie, où taquinant sa muse,
Dans la sérénité, d’un bon vers, il s’amuse :
Le lire est un plaisir et d’un grand réconfort…
Sans se prendre au sérieux au niveau poésie,
Un vocable à la fête ou la rime en écho,
S’il joue avec les sons, ça résonne illico
Comme danse une strophe et avec frénésies...
Belle aventure il joue avec des adjectifs,
Il se rie ou taquine ou souvent ironise
Sur la bonté de l’âme et d’aussi ses bêtises…
Bravo chanteur-rimeur : je suis admiratif !
JP F. Sitting Bull ( 21 avril 2020 )
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https://www.facebook.com/jeanpierre.faure.524
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André,
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Moi brebis égarée en chemin insidieux,
En poète agnostique à la rime avec Dieu,
Je t’écris cher Abbé, un crédo mélodieux,
T’adresse un compliment pour ton esprit radieux.
Ta vocation infuse au matin de chaque aube,
Tes habits d’apparat, autrement dit : une aube ;
Et l’eau à ton moulin qui tourne + une aube,
Une messe au divin quand t’arbores la robe…
Présence de Jésus : il était une Foi,
Guide ta voix du chœur émouvante parfois,
Où prière ou sermon sur des crises, des fois,
Ton aura bon apôtre exulte toutefois…
Dans ce monde qui doute où tu as la parole,
Redonner de l’espoir en homme de parole,
Rester humble et serein dans un fluide contrôle :
Pouvoir réjouir l’âme est ton fastidieux rôle…
Double sens en mes mots, frère spirituel,
Tu partages ta table : encore un rituel !
Septante ans ont sonné au clocher ponctuel,
Avec l’amour des tiens en cadeau cultuel…
Au Sacré, au Mystère et à la Sainte-Vierge,
Où ta pensée ardente est flamme au bout d’un cierge,
Tu es notre berger, le meilleur des concierges,
Ton exemple est un puits d’où ta bonté émerge…
JP F. Sitting Bull (4 mars 2020)
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André, prêtre de son état et doyen émérite, et beau-frère de surcroit, nous sommes différents concernant les convictions chrétiennes, mais l'un comme l'autre, l'ouverture d'esprit est présente et la bonne volonté aussi.
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En douze, ils les comptait...
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En douze, il les comptait, les pieds sous ses cinq doigts,
Créait l'alexandrin sur le bord de la table,
Tapotait de sa main, plein d'entrain, des vocables,
S'édictait, inspiré, son "sûr choix" à mi-voix !
Peu avant le papier, peu avant l'écriture,
Cet élan, il m'était d'agréable audition,
La musique des mots, son doigté, l'intuition,
Papa très inspiré en ses vers d'ouverture.
Alors le feuillet blanc, la plume au rendez-vous,
L'encre allait s'écouler et peut-être un poème
Devenir un frisson, provoquer ce que j'aime :
L'émotion ressentie au plus profond de tout...
Moi, au style hésitant, si souvent, je rimaille,
Pourtant son legs, cet art, ce geste tournemain,
Il me l'a bien transmis, il poursuit son chemin ;
Bon pied, levé ou pas, la muse m'encanaille...
JP F. Sitting Bull (16 décembre 2017)
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Sur les Tréteaux
Sur les tréteaux, ta scène offre tes doux supplices,
Du micro qui grésille, au son qui sans retour,
T’éprouvent – toi – chanteur, c’est alors sans détour :
Ta voix doit envoûter, charmer, se mettre en lice !
Le tract au ventre, au cœur, tout ton corps est tendu…
Pour un seul mot parfois, gare au trou de mémoire,
Et musicalement, pour tout un répertoire, Tu veux nous transporter dans un rêve étendu !
Le public c’est plein d’yeux avec autant d’oreilles ; Cible de nos regards, toi le preux troubadour, Gratte sur tes accords, séduis-nous, plein d’humour, Engendre du plaisir, chante-nous tes merveilles !
Fredonne quelques vers, là, que sorte hors de toi,
Ton besoin de donner, d’exorciser tes doutes, Pour oser croire en toi, et partout en tes joutes, Alimenter ta source où t’y puises ta foi.
Maître à mettre haut la note, à subjuguer l’ambiance, Professeur sans leçon, élève sans devoir, Aussi seul que tu sois, nous venons pour te voir, Pour t’applaudir souvent dans une chaude audience…
C’est forcer la pudeur que vouloir épancher Devant un auditoire ainsi tes états d’âme, Mais c’est si beau pourtant qu’en ton voyage en trame, Croque-notes, ce soir, tu brûles le plancher !
JP F. Sitting Bull (2017)
Ceci m’a été inspiré par une présence sur scène, d’un ami, Jacky Evrard pour ne pas le citer, qui ce soir-là était quelque peu chancelant, niveau santé. Il se soignait depuis plusieurs jours pour une angine, du moins il était dans un méchant état grippal. Est-ce la magie du spectacle, l’alchimie des voix célestes, la fibre de la lyre artistique. Ce récital fut un des plus savoureux.
Je profite de l’occasion pour vous rappeler que Jacky Evrard organise, avec toute son équipe, bien-sûr, un « festival Brassens » à Liège, 8 ème édition, mi-novembre 2023.
En voici les références, dans le lien URL, ci-dessous, si vous êtes tentés par cette fête poétique et musicale :
Bien Amicalement
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