Pour un Anniversaire

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Je marche dans le temps, le vent guide mes pas,

Et tel un ruisselet qui ne s’arrête pas,

Le flot qui suit son cours éclabousse ma vie :

Il serpente sans fin, il ravive en envies,

Tous mes petits bonheurs et mes plaisirs furtifs…

 

Ce ru de mon enfance, au départ, si chétif,

Perdu dans l’horizon, dans l’écrin de mes perles,

A dit à mon passé que chaque matin perle

Dans un beau paysage, étendu, infini :

De couler sous le pont, l’eau n’a jamais fini !

 

Et va rivière ou lac sur un moulin à aube

Je rajoute à mes jours, ce doux soleil de l’aube…

Je regarde le fleuve, en amont, en aval,

Et d’une rive à l’autre, et d’un saut de cheval,

Je partage aujourd’hui, et mon cœur se resserre,

Avec ceux qui sont miens, ce bel anniversaire !

 

JP F. Sitting Bull (avril 2011)

 

Une tendre pensée pour Simone Collin, la toute première amie à qui ces quelques vers étaient destinés.

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Parfois réutilisés pour d'autres personnes qui me sont chères

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Et ci-dessus une mise en chanson et en musique proposée par André Bec...

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"Les Copains d'Accord's", groupe musical d'enfants datant de l'époque où il était

instituteur à l'école "Georges Brassens de Baraqueville dans l’Aveyron

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Pour une Naissance

 

Bâti sur pilotis, le bonheur est agile,

C’est, sur l'eau qui miroite, une âme, un corps gracile,

Nénuphar entraînant un message d'espoir...

Né au feu des désirs, au duvet d'un nichoir,

Dans un doux drap de soie où un bambin s'agite,

C’est un berceau qui vogue, un être qui cogite !

 

Moi qui ne sais que dire à ce fruit délicieux,

Si mignon à "croquer", je reste donc soucieux ;

Je demande à la vie et aux êtres sensibles,

Qu'on protège avec soin cette touchante cible :

 

Cédé au monde entier dans un vent de galerne,

Qu'il aborde nos cœurs plein d'Amour pour gouverne,

Pour guider avec foi, ses futurs premiers pas...

Le destin qui serpente et qu'on ne connaît pas

Nous ramène aux questions qui restent sans réponses,

Mais chaque jour qui naît est aube qui s'annonce,

Et je souris aux fleurs qui refont le printemps ;

Je chéris simplement ce bébé hésitant !

 

Flottant sur les flots bleus des grandes découvertes,

Je le vois réagir, - faible -, dans les tempêtes,

Avec pour tout bagage un frêle et preux "nounours",

Et ne sachant lutter quand l'homme se fait "ours" !

Mais… ses parents soucieux ont pêché une étoile

Qui brille dans ses yeux et dirige sa voile...

 

JP F. Sitting Bull (1995)

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Et bien-sûr, le grand-père que je suis devenu (deux fois déjà), à la naissance de mon premier petit-fils, Christophe, en adaptant un peu ces vers à son prénom, j'ai eu la surprise, qu'André Bec, ami inconditionnel (cité ci-dessus) et chanteur entendu de quelques-uns de mes textes, me surprenne à nouveau...

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Du vent de galerne, il va nous chanter ces rimes sur la musique "Mistral Gagnant" de Renaud

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Merci André !

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Pour une Communion

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Voici que tu franchis une étape nouvelle,

Une aurore où le vent souffle dans tes cheveux

Pour accomplir en toi le plus cher de tes vœux

Avec ceux qui, ma foi, forment ta ribambelle.

                           (ta)

 

Et le diable ou le mal, Jésus ou le Bon Dieu

Si présents dans ta tête, un peu comme une épreuve,

Vont suivre ton chemin et te fournir la preuve,

Que vivre épanouie est rôle fastidieux :

 

Choisir la tolérance, abolir l’injustice,

Vivre le verbe aimer, exorciser les vices !

A l’aube d’une époque où d’étranges valeurs

 

Font vaciller ton âme au bord d’un précipice,

Tu devras, j’en suis sûr, dans les moments propices,

Bouter la vile épine hors de ton cœur en fleur…

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JP F. Sitting Bull (1992)

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Muguet (pour un 1er Mai)

 

 

Ce matin de soleil  avec lui mon cœur gai

Je vois dans mon jardin fleurir ce cher muguet

Clochettes  du bonheur il est son délégué

Frêle tige érigée au parfum distingué

 

La voilà hors de sol fleur fluette intriguée

Balançant sous le vent un peu comme un reggae

C’est mai avec l’essor  - saison cataloguée -

Où tout renait en joie en douceur prodiguée

 

Sans doute un vœu facile au bouquet relégué

Mais un bien bel espoir au geste conjugué

Je t’offre ma candeur qu’un sentiment mue gai

… Accepte  entre tes doigts mon brin de frais muguet

 

JP F. Sitting Bull ( 1er mai 2020 )

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Guirlandes de Noël

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L'année échue enfin sur ses jours les plus courts

Guirlandes de Noël où dans le soir s'égaie

Je ne sais quel présage et qui pourtant m'agrée

Maison qui s'illumine en scintillants atours

 

La crèche au creux d'un arbre y niche chiche étable

Un décor au plus kitch pour la beauté du lieu

Joie ainsi définie de croire ou pas en Dieu

Et chez moi, j'ai trop chaud et tant à mettre à table

 

La misère et le froid - sur la paille un enfant

Je ne sais que penser des confiseurs de trêve

Des inégalités - moi ? - dans un sort de rêve ;

Sur tant de pauvreté je me juge affligeant !

 

Si je ne suis pas triste et prépare en lumière

Sans pourtant y laisser trop de pesants deniers

Je sais que j'ai connu peu rempli mon panier

Alors oui j'embellis là mon humble chaumière

 

Passant... quand tu verras dans le noir clignoter

Quelque forme d'espoir d'un "moi" contradictoire

Feux follets amusants d'un homme sans histoire

... puissent-ils empêcher ton cœur de greloter !

 

J'ai ma part de méfiance et pas la foi aveugle

Mais devant âme en peine on voit s'ouvrir mes bras

Plein de chaleur humaine où ces lucioles-là

Brillent de ma candeur face au Monde qui beugle...

 

Fêtant je ne sais quoi : un proche renouveau ?

Comme croire aux marmots de naïveté tendre

La bonne volonté celle qu'il faut entendre

Eux notre devenir vers bientôt l'an nouveau...

 

JP F. Sitting Bull (7 décembre 2019)

 

Tant crie-l'on Noël qu'il vient (François Villon)

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Vœux...

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Et l'an finit la fête, on échange des vœux,

Dans un feu d'artifice et des propos soyeux,

Comme si le compteur affichait du magique,

 Et que changer de date advienne symbolique...

 

On est de bonne humeur, on a le cœur qui chante,

Porter encore un toast, des bisous qui enchantent :

Illusion, compassion, il est passé minuit,

Réunis et unis, ô bien douce est la nuit.

 

L'année est écoulée, on a bien fait ripaille,

Inventaire achevé sur esprit de guindaille !

Rétroviseur derrière et devant l'avenir,

Quelques résolutions et prévoir les tenir.

 

Et tous un peu joyeux, on se veut bon prophète,

Détendu ou ému ou sans doute pompette,

Dans le strass, un peu chic, et sur son 31,

Scintillent dans  nos yeux des souhaits peu communs...

 

Quoique je sois narquois, voire un brin ironique,

Associé au présage, aussi je m'y applique,

De chérir l'âme humaine et lui tendre la main,

Pour fouler des chemins d'un nouveau lendemain.

 

JP F. Sitting Bull (28 décembre 2017)

 

Tout être humain peut être heureux à partir du moment où il a décidé de l'être.

Abraham Lincoln

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Et, Fée Mère   (pour toutes les mamans)

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La vie est dans ton sang, sève de l’effet mère,

Dans ta féminité, ton pouvoir du toujours,

Créatrice et déesse et qui donne le jour,

Toi au sort envoûtant à te sacrer fée mère…

 

De ton sein protecteur en fusionnel amour,

Nourrice pour l’enfant est ta fibre mammaire ; 

D’une graine germée en instance éphémère,

Tu es l’humanité générant son retour…

 

Noble genre féminin, Muse, Maman, Grand-Mère,

Toi la beauté du Monde et son compte à rebours,

Toi le ventre fécond et l’avenir en cours…  

 

D’être béat papa au rôle si sommaire,

Sublime âme du cœur gracieuse sans détour,

Sois ce précieux bijou de mon petit discours…

 

JP F. Sitting Bull (mai 2023)

 

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